Vous avez dit dinosaure...
Faut-il protéger cette nouvelle espèce
en voie d'extinction : le disquaire indépendant et généraliste ?
Quand la musique coûte trop cher ou s'échange gratuitement quand les majors s'acharnent à maintenir des tarifs prohibitifs pour les magasins alors qu'elles diffusent en direct de la musique par internet, via les téléphones portables à des prix faussement cassés, quand tout est organisé pour vendre beaucoup et vite, oublier rapidement avant de passer à autre chose, quand au métier de “directeur artistique“ on a préféré “chef de produit“, que pèse un disquaire tout seul dans la balance ?
Faut-il continuer de résister (ou tenter de le faire) pour :
- garantir la diversité musicale et sa richesse, tous styles confondus et sa traçabilité culturelle (mémoire musicale, histoire, évolution de la musique...)
- offrir aux artistes locaux et régionaux (des régions et d'ailleurs) un lieu pour rencontrer des oreilles curieuses pour les entendre
- apporter à toutes les musiques et aux mouvements musicaux toute leur compétence professionnelle, mettre en évidence ce qu'elles recèlent de caractère, d'identité, d'élaboration, d'innovation et de révolte, dans des espaces ouverts à tous les styles, refusant les ghettos,
- proposer aux clients ce lieu social unique où la musique se partage,
La balle est définitivement dans votre camp.
Catherine et Jean - Musique Arles, disquaire
retour
retour